Le soleil s'élève doucement sur Mong Kok, sur mon petit havre tranquille. Je me dis, nostalgique, que pour la deuxième fois je manque un évènement unique. Comme chaque année on est obligé, contre vents et marrés paternels, de chercher un présent pour un homme. Boulot d'archéologues cherchant la perle rare qui arrachera un sourire. Je suis certain que ce cadeau sera parfait venant des deux femmes de la maisonnée. En complément modeste j'apporte ici quelques mots au vent qui, je l'espère, feront un tant soit peu plaisir également:
Il est des dates que l’on n’oublie pas
Des amours qui jamais ne trahissent
Il est des hommes qui nous disent « Sois »
Des sentiments qui jamais ne tarissent
Il existe sur terre un roi qui m’appartient
Ou plutôt que je sers, ma fois, de cœur et de rien
Origine de mon univers, il joue les nébuleuses
Et éclaire mes pas quand la sphère étoilée se creuse
Source de savoir, Monsieur de mes Mots
Il a écrit mes pages à l’encre d’un sang chaud
Il a créé de ses mains noueuses un monde propice
Et a fait fléchir Parques, Destiné et Supplices
Son ombre immense n’est qu’un tremplin vers le soleil
Qui recouvre de sa toile dense toute peur un peu trop vermeil
Et quand bien même je sombre il déroule un filin salvateur
Cadeau d’Ariane le jour où sa muse lui a pris son cœur
Acteur du quotidien, écrivain des abstractions sereines
Il a le langage canin et une plume dont la sagesse s’égraine
Son caractère tend vers l’impossible, son unicité aussi
C’est pourquoi il est le Patriarche, le pilier d’un petit monde qui vie
Il est des dates que l’on n’oublie pas
Des amours qui jamais ne trahissent
Il est des hommes qui nous disent « Sois »
Des sentiments qui jamais ne tarissent
Et ce n’est sûrement pas une fable, un conte ou un artifice
Car s’il te plaît n’en doute pas
Je t’aime comme un fils
Papa
MERCI
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